RenaultCaravelle 1100convertible (type R1133) de 1965
Histoire des Renault Floride et Caravelle
Le modèle qui vous est proposé
Cette Caravelle a été refaite quasiment à neuf par l’ancien propriétaire, qui a un garage en Vendée. C’était sa voiture personnelle, si bien que rien n’a été laissé au hasard. Elle est donc dans un état quasi concours, prête à avaler les kilomètres.
Sortie en 1965, ce coupé-cabriolet est équipé du moteur arrière Sierra « Cléon-fonte » de 1108 cm3 de la R8 Major développant 55ch SAE (6CV), et une boîte de vitesse à quatre rapports entièrement synchronisés. Ce moteur était très moderne à l’époque, et équipera des générations de Renault (et autres !), jusqu’à la Twingo. Soit plus de 27 millions de blocs produits en tout, et en 40 ans… ! Accouplé à des freins à disque, la Caravelle était résolument moderne à sa sortie.
Avec une moyenne constructeur de 8,5 litres au 100 km, et un réservoir de 48 litres, l’automobile peut rouler plus de 500 km avec un plein.
Elle permet officiellement à quatre personnes de monter à bord, mais les places arrière sont étroites, et correspondraient plutôt à des places pour enfant. Celles à l'avant sont équipées de ceintures de sécurité.
Convertible oblige, elle est transformable de Cabriolet en Coupé, avec son Hard-Top livré de série sur ce modèle. En hiver, la Caravelle sera donc équipée de son toit rigide.
Vous voulez avoir un avis extérieur? Le blog News d'Anciennes a essayé notre Caravelle !
Photos
Vidéos
Présentation de la Caravelle 1100 convertible :
Histoire des Renault Floride et Caravelle par Renault TV :
Coffre
Le coffre de la caravelle se trouve à l’avant, s’ouvre et se ferme de l’intérieur. Son volume avoisine 200 litres. Quand deux personnes voyagent, il est possible de rabattre le dossier de la banquette arrière, ce qui offre 200 litres supplémentaires (Lxlxh=100x50x40). Nous vous recommandons de prendre des valises souples (en toile).
Voici quelques illustrations qui vous permettront de prévoir vos bagages :
Conseils de conduite
Cette caravelle se conduit très facilement, il faut un peu lancer le moteur en 1ère vitesse, et lâcher doucement l’embrayage dont la garde est courte.
Le changement des vitesses se fait sans problème, pour peu qu’on soit souple dans les gestes.
Le freinage est franc et efficace pour une voiture ancienne (4 freins à disque).
Sa vitesse de croisière se situe à 90-100 km/h, ce qui est suffisant sur le réseau secondaire, mais elle est prévue pour atteindre 140 km/h.
La voiture est très légère : aux environs de 800 kg, la direction est donc souple et fluide. Cependant en se garant, il faut garder à l’esprit la façon dont on va repartir, et penser également à sécuriser la voiture pour éviter les coups de portières, griffures, etc.
Pour garder la voiture des malveillants, il faut toujours refermer la capote lors d’arrêts prolongés, et garder les objets de valeur sur soi.
Les places avant sont très confortables et larges une fois dans la voiture. Pour s’y asseoir, un peu de souplesse est recommandée. Et attention aux boutons de pantalons ou autre, qui peuvent égratigner, voire déchirer les sièges lorsqu’on s’y assied.
Accessoires indispensables
Comme tout cabriolet, il faut s’équiper lors d’une conduite décapotée : écharpe et chapeau ou casquette permettent d’éviter les courants d’air.
Est-il vraiment besoin d'ajouter la nécessité d'une paire de lunettes de soleil?
Historique de la Renault Caravelle
Présentée en 1958, la Renault « Floride » est produite dès 59. Elle doit son premier nom à un voyage effectué par Pierre Dreyfus, alors président de la « régie Renault », accompagné de Fernand Picard, directeur d’études, aux États-Unis. Ils viennent visiter l’effort de la marque dans le Nouveau-Monde, pour la commercialisation de la Dauphine. Invités en Floride, ils sont interpelés par leurs hôtes, sur la nécessité de produire des automobiles découvrables. La question d’une Dauphine cabriolet émerge…
L’italien Ghia, qui a déjà travaillé sur le design de la Dauphine, est sollicité pour le cabriolet, avec, comme seules contraintes de taille, les châssis, moteur et trains roulants de la Dauphine. Pour des questions d’exclusivité le liant à Volkswagen, Ghia sous-traite le stylisme à Frua. Une fois les premiers clichés présentés, l’accueil est enthousiaste, et Dreyfus décider de baptiser le cabriolet : « Floride ».
La Floride se veut être jeune, belle et abordable. Pour élargir la gamme, elle se déclinera en Cabriolet, Coupé et Convertible, de quoi séduire plus largement que le cercle des adeptes de cabriolets ; avec des couleurs gaies, et des équipements divers, elle permet à Renault de sortir de l’image du constructeur de voitures populaires.
Victime du succès de la Dauphine, la production prend du retard, et doit ensuite passer de 50-75 voitures par jour à 200-250 pour répondre à la demande. Il faut dire que grâce à sa base commune à la Dauphine, elle est à vendre à un prix équivalent à 13000€ actuels, soit 50% moins cher que la concurrence !
Du point de vue marketing, pour l’exportation aux USA, la Floride est rebaptisée « Caravelle », pour ne pas se limiter à un État américain, et pour célébrer l’aéronef français du même nom. Brigitte Bardot est la « marraine » de la voiture, ce qui affole les ventes et propulse cette Renault au rang des voitures mythiques.
Par la suite, le nom « Floride » disparaîtra pour laisser place uniquement à la Caravelle, dotée du moteur 1100cc de la R8 Major, plus puissant, fiable et mieux refroidi, accompagnée de quelques changements esthétiques.
La production s’achèvera en 1968, après 117 113 unités produites.
Filmographie
Les Floride et Caravelle font leur apparitions dans de nombreux films, plus particulièrement dans :
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Voulez-vous danser avec moi ?, de Michel Boisrond, 1959, avec Brigitte Bardot
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Le puits aux trois vérités, de François Villiers, 1961, avec Michèle Morgan, Jean-Claude Brialy
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Le Doulos, de Jean-Pierre Melville, 1962, avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Michel Piccoli
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Le meurtrier, de Claude Autant-Lara, 1963, avec Maurice Ronet
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Kawaita hana (Fleur pâle), de Masahiro Shinoda, 1964
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Clip de François Deguelt « Le ciel le soleil et la mer », tube de l’été 65
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Un idiot à Paris, de Serge Korber, 1967, avec Jean Lefebvre, Bernard Blier
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Le gendarme se marie, de Jean Girault, 1968, avec Louis de Funès, Claude Gensac, Michel Galabru
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The Day of the Jackal, de Fred Zinnerman, 1973, avec Edward Fox
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Aux abois, de Philippe Colin, 2005, avec Élie Semoun
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Comme des Frères, de Hugo Gélin, 2012, avec François-Xavier Demaison
Moteur |
Type 688-03 : |
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Cylindrée |
1108 cm3 |
Alésage x course |
70 x 72 mm |
Taux de Compression |
8.5 : 1 |
Carburateur |
Carburateur simple corps |
Puissance maxi |
55 ch SAE à 5100 tr/min |
Couple maxi |
8.5 m.kg à 2500 tr/min |
Boite de vitesses Démultiplications 1ére 2éme 3éme 4éme MA Couple conique |
4 rapports Toutes synchronisées 3.61 2.25 1.48 1.03 3.08 8x33 |
Freinage |
4 freins à disque |
Équipement électrique |
12 volts |
Poids à vide |
Convertible : 815 kg |
Carrosserie |
Coque autoporteuse en acier/2 portes |
Dimensions |
L : 4.260 m l : 1.578 m H : 1.345 m Empattement : 2.270 m Largeur voie avant : 1.256 m Largeur voie arrière : 1.226 m Garde au sol : 0.125 m |
Train avant |
À roues indépendantes Triangles superposés articulés Ressorts hélicoïdaux Amortisseurs télescopiques Barre stabilisatrice |
Train arrière |
À roues indépendantes Demi-essieu oscillant Ressorts hélicoïdaux Amortisseurs télescopiques |
Direction |
À crémaillère |
Transmission |
Aux roues arrière Embrayage mono disque à diaphragme |
Consommation |
8,5L / 100km Sans-plomb 95 |